Effet sur les rendements de l'ajout d'inoculums mycorhiziens commerciaux sur des semences enrobées dans la culture de la carotte nantaise en sol minéral en début de transition biologique

Christine Landry, chercheure

Christine Landry

Chercheure, agr., Ph. D.

418 643-2380
poste 640

Joindre Christine Landry

Description

Plusieurs entreprises commerciales vantent les bienfaits de l'ajout au semis d’inoculum de champignons mycorhiziens. Cet ajout aurait un impact sur les rendements de plusieurs cultures, dont la carotte, en favorisant une meilleure absorption de l’eau et de certains éléments minéraux. Cet ajout permet également d’augmenter les activités hormonales, l’agrégation des sols et permet d’induire une meilleure résistance aux stress. Cette pratique a cependant un coût et, comme les sols agricoles contiennent naturellement des populations mycorhiziennes, il est essentiel de tester si les souches commerciales parviennent à compétitionner les souches indigènes pour coloniser la plante hôte et de tester si, une fois la symbiose établie, celle-ci parvient à faire mieux que celle des populations indigènes. Selon les fabricants, la présence directe de l’inoculant sur la semence, par enrobage, permettrait aux souches commerciales de devancer les souches indigènes dans l’établissement de la symbiose.

Par ailleurs, les symbioses mycorhiziennes présenteraient un intérêt particulier en agriculture biologique. La période de transition biologique pourrait particulièrement bénéficier de l’inoculation de mycorhizes et de leur action puisque certaines populations indigènes ont été réprimées lors de la période de culture conventionnelle et que les populations destinées à s’installer sous régie biologique ne sont pas encore bien implantées.

Objectif(s)

Objectif général : Tester si les souches commerciales importées aux semis de la carotte nantaise parviennent à compétitionner les souches indigènes du sol pour coloniser la plante hôte et si, une fois la symbiose établie, celle-ci parvient à faire mieux que celle établie par les populations indigènes, dans un sol en transition biologique.

En vérifiant :

  1. Si la colonisation racinaire mycorhizienne est bonne ou meilleure que celle en absence d’inoculum;
  2. Si cette colonisation est bien due à la souche commerciale;
  3. Si l’inoculum modifie les quantités d’azote et de phosphore disponibles dans le sol et s’il entraîne un meilleur développement des plants;
  4. S’il y a amélioration du rendement et de la qualité des carottes récoltées; et
  5. Si l’impact positif de l’ajout d’un inoculant commercial permet une amélioration de la marge de production. 

 

De 2018 à 2020

Durée du projet

Production maraîchère

Secteurs d'activité

Agriculture biologique, Gestion des matières fertilisantes

Services

Ce projet contribuera à augmenter le rendement des futurs producteurs de carottes biologique.

Partenaires

Programme d’appui au développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire en région du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec

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