Chercheure, agr., Ph. D.
Le galinsoga, Galinsoga quadriradiata Cav., ou G. ciliata (Raf.) Blake, est devenu ces dernières années la principale préoccupation de bon nombre de maraîchers, tant biologiques que conventionnels. Il est peu sensible à la photopériode et fleurit pendant tout l'été jusqu'aux gelées. Les graines peu dormantes germent en continu, produisant jusqu'à 10 000 graines viables/plant. Il est difficile à éliminer car les tiges laissées au sol peuvent se réenraciner et les graines immatures peuvent continuer à mûrir. Il interfère et peut nuire à la récolte. Dans le cadre de ce projet, l’efficacité de différentes stratégies de répression sera évaluée. Les moyens de lutte physique et culturale à l’étude seront : l'occultation, l'utilisation d'engrais verts (sarrasin, avoine) et de différents paillis de végétaux allélopathiques (monarde et seigle), le faux-semis (pyrodésherbage ou vinaigre), la biofumigation (moutarde brune), le désherbage mécanique de précision, l'enfouissement des graines par la rotobutteuse. L'expérimentation sera réalisée à la Plateforme d'innovation en agriculture biologique, à Saint-Bruno-de-Montarville. Un essai incluant le faux-semis et des engrais verts sera aussi réalisé chez un producteur participant.
De 2016 à 2018
Durée du projet
Production maraîchère
Secteurs d'activité
Pesticides et lutte aux nuisances, Agriculture biologique
Services
Ce projet permettra de développer une stratégie de lutte contre le galinsoga efficace en contexte québécois.
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec | CETAB+
Ce projet permettra de quantifier la sévérité à long terme (60+ ans) de l’érosion des sols organiques.
Chercheurs : Claude Bernard Marc-Olivier Gasser
Afin de gérer les risques de colmatage, ce projet vise à automatiser le pompage de l'eau du fleuve en fonction de la turbidité de l'eau et de réduire la prolifération des algues.
Chercheure : Caroline Côté
Apporter une majorité des besoins en azote sous une forme très peu lessivable permettra de minimiser la perte d'azote et d'appliquer une dose d'azote plus près de celle réellement nécessaire.
Chercheure : Christine Landry