Chercheure, agr., Ph. D.
Les techniques de lutte aux mauvaises herbes visant à réduire les semences viables dans le sol sont restreintes en agriculture biologique. La biofumigation pourrait être une avenue intéressante pour augmenter la mortalité des graines en dormance. Elle est basée sur l’utilisation de plantes naturellement riches en glucosinolates (des brassicacées surtout) qui, lors de leur décomposition, libèrent des composés volatils toxiques (isothio - et thiocyanates) dans le sol. Ce projet vise à mettre en lumière le potentiel réel de la biofumigation à réduire la banque de semences du sol et son impact à long terme sur la communauté des mauvaises herbes. Deux expérimentations ont été mises en place à la Plateforme d’innovation en agriculture biologique à Saint-Bruno-de-Montarville. La première s'est déroulée en serre sur quatre générations de mauvaises herbes et la deuxième, en champ pendant trois ans.
De 2014 à 2018
Durée du projet
Production maraîchère
Secteurs d'activité
Pesticides et lutte aux nuisances, Agriculture biologique
Services
Cette technique, sur laquelle travaille l'IRDA, pourrait compenser le manque d'options dont disposent les producteurs biologiques pour lutter contre les mauvaises herbes.
Agriculture et Agroalimentaire Canada | Grappe scientifique biologique II
Des parcelles de carottes en terre noire comportant neuf traitements ont été mises en place à la Plateforme d’innovation en agriculture biologique située à Saint-Bruno-de-Montarville.
Chercheure : Caroline Côté
Ce projet vise à développer, pour les cultures maraîchères exigeantes en azote et cultivées en rangs - telles que le chou d’été - une régie de fertilisation utilisant les granules de fientes de poules afin de mettre à profit l’application en bande et le fractionnement.
Chercheure : Christine Landry