Chercheure
450 653-7368
poste 320
Les techniques de lutte aux mauvaises herbes visant à réduire les semences viables dans le sol sont restreintes en agriculture biologique. La biofumigation pourrait être une avenue intéressante pour augmenter la mortalité des graines en dormance. Elle est basée sur l’utilisation de plantes naturellement riches en glucosinolates (des brassicacées surtout) qui, lors de leur décomposition, libèrent des composés volatils toxiques (isothio - et thiocyanates) dans le sol. Ce projet vise à mettre en lumière le potentiel réel de la biofumigation à réduire la banque de semences du sol et son impact à long terme sur la communauté des mauvaises herbes. Deux expérimentations ont été mises en place à la Plateforme d’innovation en agriculture biologique à Saint-Bruno-de-Montarville. La première s'est déroulée en serre sur quatre générations de mauvaises herbes et la deuxième, en champ pendant trois ans.
De 2014 à 2018
Durée du projet
Production maraîchère
Secteurs d'activité
Pesticides et lutte aux nuisances, Agriculture biologique
Services
Cette technique, sur laquelle travaille l'IRDA, pourrait compenser le manque d'options dont disposent les producteurs biologiques pour lutter contre les mauvaises herbes.
Agriculture et Agroalimentaire Canada | Grappe scientifique biologique II
Nouvelle stratégie de lutte robotisée contre les mauvaises herbes pour les légumes de champ en contexte québécois d’agriculture biologique.
Chercheure : Maryse Leblanc
Ce projet permettra de valider l’efficacité de différents produits phytosanitaires contre la chrysomèle rayée du concombre en production biologique de cucurbitacées.
Le projet vise à tester si les souches commerciales importées aux semis de la carotte nantaise parviennent à compétitionner les souches indigènes du sol pour coloniser la plante hôte et si, une fois la symbiose établie, celle-ci parvient à faire mieux que celle établie par les populations indigènes, dans un sol en transition biologique.
Chercheure : Christine Landry