Chercheur, Ph. D.
450 653-7368
poste 321
La chrysomèle rayée du concombre (CRC) est le principal ennemi des cultures de cucurbitacées au Québec. Outre les dommages directs aux plantules et aux transplants, elle peut transmettre le flétrissement bactérien. Les producteurs biologiques ont très peu de moyens pour contrôler la chrysomèle et les producteurs conventionnels utilisent principalement des traitements de semences aux néonicotinoïdes. Le paillis de seigle roulé-crêpé est une technique déjà utilisée par plusieurs producteurs pour contrôler mauvaises herbes et maladies. Le but du présent projet est d’évaluer l'efficacité d'un paillis de seigle d'automne roulé sur la dynamique de la CRC, des prédateurs et sur le flétrissement bactérien transmis par la CRC. L’expérience se déroulera à la plateforme d'innovation en agriculture biologique de l'Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) située à Saint-Bruno-de-Montarville. L’abondance et la dynamique des populations des principaux ravageurs (CRC et punaises de la courge) et des principaux prédateurs seront évaluées. Comme traitement comparatif, la courge sera implantée de la même manière en sol nu, sans paillis, sous régie de désherbage mécanique. Notre prédiction est que les CRC seront moins abondantes dans les parcelles avec seigle et que les populations de prédateurs seront plus abondantes. Cette technique a déjà démontré son efficacité pour augmenter la qualité des courges et diminuer la présence des mauvaises herbes chez les entreprises conventionnelles. Si les observations des producteurs sont validées, les entreprises biologiques obtiendraient un moyen efficace de lutte contre la CRC.
Évaluer l’effet du paillis de seigle à réduire la pression de la CRC et d’autres ravageurs importants.
Objectifs spécifiques :
De 2021 à 2025
Durée du projet
Production maraîchère
Secteurs d'activité
Santé des sols, Protection de l'eau, Qualité de l'air, Agriculture biologique
Services
Université du Québec à Montréal (UQAM)
Ce projet proposait de réaliser un inventaire exhaustif des virus, des phytoplasmes, des champignons et des nématodes dans les pépinières et les fraisières pour préciser les causes du dépérissement des fraisiers au Québec.
Chercheur : Richard Hogue
Ce projet permettra d’élaborer des grilles de fertilisation en azote, phosphore et potassium adéquates et adaptées aux conditions de culture de la betterave au Québec.
Chercheure : Christine Landry
Afin de gérer les risques de colmatage, ce projet vise à automatiser le pompage de l'eau du fleuve en fonction de la turbidité de l'eau et de réduire la prolifération des algues.
Chercheure : Caroline Côté