La drosophile à ailes tachetées est un ravageur particulièrement problématique pour le secteur des petits fruits étant donné son grand potentiel de ponte et l’explosion de ses populations en fin de saison au moment de la récolte. Ses larves cachées dans les fruits sont difficilement atteignables par les insecticides. Au Québec, sa lutte repose essentiellement sur l’application répétée et alternée d’insecticides toxiques pour les pollinisateurs et certains ont des indices de risque pour l’environnement et la santé non négligeables. Dans les cultures biologiques, jusqu'à trois traitement d’Entrust sont possibles, mais il y a un risque de développement de résistance. Pour réduire l’impact phytosanitaire de la drosophile dans les cultures de petits fruits, l’IRDA propose d’évaluer la complémentarité de prédateurs commerciaux. Les trois prédateurs choisis (Orius insidiosius, Chrysoperla carnea et Dicyphus hesperus) ont démontré en laboratoire leur efficacité à manger les œufs de drosophile à ailes tachetées. Trois traitements de lâchers de prédateurs en combinaison seront comparés à un témoin dans un dispositif en bloc complet aléatoire établi dans une culture de fraises à jours neutres biologiques. Les infestations aux fruits et les pourcentages de fruits vendables seront évalués et comparés entre les traitements.
De 2020 à 2022
Durée du projet
Production fruitière
Secteurs d'activité
Pesticides et lutte aux nuisances, Agriculture biologique
Services
Le projet permettra de connaître l'efficacité de différentes combinaisons de prédateurs pour lutter biologiquement contre la drosophile à ailes tachetées.
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec
Rapport de recherche • Annabelle Firlej, Élisabeth Ménard, Kim Ostiguy, Simon Legault
Firlej, A., Ménard, E., Ostiguy, K., Legault, S., Lacroix, C. et Grenier, M.. 2023. « Complémentarité de prédateurs commerciaux pour lutter contre la drosophile à ailes tachetées en fraises à jours neutres biologiques ». 25 TéléchargerCe projet propose d'adapter la régie sans fertigation des producteurs de fraises par l'apport de carbone labile afin de maintenir ou de rétablir rapidement l'activité des microorganismes bénéfiques.
Chercheure : Christine Landry
Dans le cadre de ce projet, une bleuetière en année de production fera l’objet d’un suivi du statut hydrique du sol en 40 endroits afin de relier le prélèvement en eau aux rendements et à des facteurs physicochimiques et environnementaux pouvant expliquer la variabilité des rendements.
Chercheur : Carl Boivin
Projet de développement d'une méthode de lutte par confusion sexuelle contre deux ravageurs de la canneberge.
Chercheur : Daniel Cormier