Essais de fertilisation NPK pour la culture de la fraise en sol minéral à l’échelle du Québec

Christine Landry, chercheure

Christine Landry

Chercheure, agr., Ph. D.

418 643-2380
poste 640

Joindre Christine Landry

Description

Au Québec, la fraise a un statut particulier. C’est le fruit fétiche des Québécois, qui en consomment en moyenne 3,05 kg par année par personne. En 2011, la culture de la fraise occupait 1 800 ha au Québec, pour une mise en marché de près de 10 800 tonnes de fraises et des recettes monétaires de plus de 36 millions de dollars. C’est donc une activité qui a un fort impact financier dans le monde agricole. Malheureusement, les recommandations utilisées actuellement pour assurer la productivité de cette importante culture reposent en partie sur un nombre restreint d’essais de calibration réalisés au Québec dans les années 1970. De plus, elles utilisent des données provenant des provinces et d'états voisins dont les conditions culturales peuvent être très différentes de celles du Québec. Par ailleurs, les techniques de production de la fraise ont beaucoup évolué quant aux densités de plantation, aux cultivars sélectionnés, aux systèmes de production, à l’intensification de l’irrigation, etc. Il est donc tout à propos de se demander si les doses de N, P et K recommandées sont adéquates. Par ailleurs, des normes agroenvironnementales régissent maintenant le secteur agricole, de sorte qu’un plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF) est dorénavant exigé par le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) pour la plupart des entreprises fruitières. Or, les grilles de fertilisation, en plus de ne pas être adaptées aux pratiques actuelles, ne sont pas adaptées à la réglementation qui régi la réalité des producteurs québécois. En effet, les recommandations de fertilisation demandent de tenir compte des préoccupations environnementales, alors que le principal outil de référence en fertilisation offert aux conseillers et acteurs du milieu agricole apparaît peu crédible et peu adapté aux conditions réelles de production. Cette carence en information fait en sorte que la régie de fertilisation souffre d’un grand manque d’homogénéité entre les producteurs du Québec, qui ne s’appuient pas nécessairement sur les mêmes sources d’information.

Objectif(s)

  • Acquérir une meilleure connaissance des exigences nutritionnelles de la fraise dans le contexte actuel de production.
  • Élaborer une grille révisée de fertilisation en N, P et K qui tiendra compte des problématiques techniques, agronomiques et environnementales présentes. Cette nouvelle grille contribuera du même coup à augmenter la compétitivité des entreprises dans une optique de développement durable.

De 2013 à 2018

Durée du projet

Production fruitière

Secteurs d'activité

Gestion des matières fertilisantes, Protection de l'eau, Santé des sols

Services

La nouvelle grille de fertilisation de la fraise contribuera à augmenter la compétitivité des entreprises dans une optique de développement durable

Partenaires

Clubs conseils en agroenvironnement | Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec

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