Salubrité et innocuité des aliments

La salubrité des aliments est un enjeu majeur de santé publique. Qui plus est, l’accès aux marchés requiert de plus en plus le respect de critères de qualité élevés pour répondre aux exigences de divers programmes de certification tels Canada GAP, FSSC 22000 ou HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point – Analyse des risques et maîtrise des points critiques).

Des méthodes pour respecter les normes les plus strictes

Si les autorités réglementaires peuvent parfois faire appel à l’IRDA pour identifier les facteurs de risques pouvant menacer la salubrité de denrées, l’organisation intervient principalement auprès des producteurs en développant des méthodes adaptées à la réalité des entreprises agricoles pour respecter les plus hauts critères qui leur permettront de produire des aliments sains et de qualité.

Diminution des risques à la ferme

Grâce à une bonne connaissance du monde agricole qui facilite les interventions sur le terrain, l’IRDA a recensé des facteurs de risques présents à la ferme et a développé des pratiques, dont certaines sont largement utilisées aujourd’hui par les producteurs, afin de diminuer les risques de contamination. Ses experts ont entre autres développé des méthodes de gestion et de traitement de l’eau et des fertilisants organiques en plus d’établir les délais à respecter avant la récolte afin de permettre aux producteurs de mettre en marché des aliments exempts de pathogènes.

Résistance aux antibiotiques dans l’environnement

Toujours en lien avec l’innocuité des aliments et fort d’une combinaison unique d’infrastructures de recherche, dont un laboratoire de biologie moléculaire et des parcelles expérimentales, l’IRDA mène aussi des travaux sur les gènes de résistance aux antibiotiques présents dans l'environnement et sur les récoltes. Cet enjeu de santé publique et animale, qui préoccupe les autorités gouvernementales, amène notamment l’IRDA à évaluer les effets des épandages répétés d’engrais de ferme pour émettre des recommandations qui réduiront la présence de microorganismes résistants aux antibiotiques dans l’environnement et, ainsi, sur les aliments vendus en épicerie.

Grâce aux travaux de l’IRDA, les producteurs ont maintenant accès à de l’aide financière gouvernementale pour l’aération des étangs.

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