Depuis 2012, la drosophile à ailes tachetées, un insecte exotique envahissant, est maintenant présente dans les champs de petits fruits du Québec. Cet insecte cause habituellement des dommages aux petits fruits dont les récoltes ont lieu au cours des mois d’août et septembre (framboise d’automne, bleuet en corymbe et fraise d’automne), car le niveau de population de cet insecte devient important à ce moment et des dommages notables sont alors constatés sur les fruits (Lacroix, 2017). Jusqu’à tout récemment, nous ne savions pas si la drosophile hivernait au Québec. Cependant, l’hiver 2016-2017, lequel a été particulièrement doux avec une couverture de neige importante au sol, a fait en sorte que la DAT a été retrouvée de 2 à 3 semaines plus hâtivement dans les champs en 2017 (Lacroix et al., 2017), et cela malgré un printemps frais. Le piégeage de masse est une technique de lutte actuellement utilisée en Europe pour contrôler les populations de drosophiles. Nous évaluerons si cette méthode pourrait retarder ou diminuer la migration des populations dans les parcelles cultivées chez trois producteurs de l’île d’Orléans de 2018 à 2020.
L'objectif général du projet est de ralentir l’arrivée de la drosophile à ailes tachetées dans les parcelles cultivées à l’aide de piégeage de masse dans les sites d’hivernation.
De 2018 à 2020
Durée du projet
Production fruitière
Secteurs d'activité
Pesticides et lutte aux nuisances
Service
Ce projet contribuera à freiner l’invasion des champs par un envahisseur exotique.
Prime-vert Volet 4 du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, RLIO
Projet de diminution de l’utilisation des insecticides chimiques dans les vergers en luttant contre la mouche de la pomme grâce à un piégeage massif.
Chercheur : Daniel Cormier
Projet de mesure de l'apport en azote de paillis de bran de scie vieilli.
Chercheure : Christine Landry
Ce projet vise à valider l'hypothèse selon laquelle un biopolymère peut être utilisé en remplacement d'un produit pétrolier d'origine fossile et à réduire davantage l'utilisation des pesticides sans effet adverse sur l'émission de GES.
Chercheurs : Gérald Chouinard Daniel Cormier