Chercheure, agr., Ph. D.
418 643-2380
poste 640
La culture de l’orge est une activité économique importante dans plusieurs régions agricoles du Québec. Selon les données de l’Institut de la statistique du Québec, 73 000 ha ont été ensemencés en 2012, pour une production totale de 234 000 tonnes. En 2011, 3175 exploitations cultivaient de l’orge, pour des recettes monétaires atteignant plus de 18 millions de dollars. Il apparaît donc que l’utilisation de grilles de fertilisation qui recommanderaient pour l’orge des doses de nutriments dépassant les besoins réels de la culture et la capacité des milieux récepteurs pourrait occasionner des impacts agronomiques et environnementaux négatifs élevés. C’est pourquoi il est préoccupant de constater que la grille actuelle de fertilisation du Guide de référence en fertilisation du Québec a été élaborée il y a une trentaine d’années par consensus auprès des intervenants du milieu et n’a pas fait l’objet d’essais scientifiques terrains au cours de ces dernières années pour les trois éléments majeurs. De plus, dans le cas de l’azote, la recommandation est très variable, allant de 40 à 80 kg N ha-1. Ainsi, à titre d’exemple, si, en fonction de cette recommandation, il était appliqué globalement 20 kg N ha-1 de trop sur les 73 000 ha, c’est 1,5 million de kilos en surplus de N qui seraient appliqués, avec les risques environnementaux et les pertes économiques qui y sont associés. Il est donc tout à propos de se demander si les doses de N, P et K recommandées sont adéquates, d’autant plus que les pratiques culturales et les types d’engrais ont évolué depuis que ces doses ont été établies. En fait, le secteur des grains ne dispose pas d’une information suffisante pour appuyer ses recommandations dans une optique de développement durable. Ce manque d’informations fait en sorte que la régie de fertilisation souffre d’un grand manque d’homogénéité entre les producteurs du Québec, qui ne s’appuient pas nécessairement sur les mêmes sources d’information.
De 2013 à 2017
Durée du projet
Grandes cultures
Secteurs d'activité
Santé des sols, Protection de l'eau, Gestion des matières fertilisantes
Services
Ce projet aidera le secteur des grains à assurer la qualité de ses produits.
Clubs conseils en agroenvironnement | Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec
Expérimentation du binage sur trois cultures en rangs étroits : le haricot, le petit pois et le soya.
Chercheure : Élise Smedbol
Ce projet vise à perfectionner les méthodes de lutte biologiques contre le charançon de la silique dans la culture du canola. Dans ce projet initié par Agriculture et Agroalimentaire Canada et mené au Québec par l’UQAM, l’IRDA assure l’analyse économique des pratiques mises à l’essai.
Chercheur : Luc Belzile
Dans ce projet réalisé par le Club agroenvironnemental de l’Estrie, l’IRDA est responsable de l’analyse économique
Chercheur : Luc Belzile