Évolution d’indicateurs spatialisés de la santé des sols sous l’effet des changements climatiques de l’Ontario et du Québec

Marc-Olivier Gasser, chercheur

Marc-Olivier Gasser

Chercheur, agr., Ph. D.

418 643-2380
poste 650

Joindre Marc-Olivier Gasser

Claude Bernard

Chercheur associé, Ph. D.

Joindre Claude Bernard

Description

Les superficies de sols à bon potentiel agricole sont limitées au Québec et en Ontario et les problèmes de dégradation de la santé des sols devraient augmenter sous l’intensification des cultures et des changements climatiques. Les superficies agricoles actuelles vont probablement connaître une intensification de leur production sous l’effet des nouvelles normales climatiques. Ces changements climatiques vont aussi favoriser l’expansion de l’agriculture dans des régions où le climat actuel ne la permet pas. Cela entraînera un déclin de la matière organique des sols, une dégradation de leur structure, une érodabilité accrue, du ruissellement, de l’érosion, une pollution de plus en plus importante des plans d’eau (sédiments, nutriments, pesticides) ainsi qu’une augmentation des émissions de CO2 vers l’atmosphère. Ces effets sont d’autant plus vraisemblables que les sols susceptibles de voir leur vocation agricole gagner en importance présentent une vulnérabilité élevée aux processus de dégradation. Il convient donc d’étudier l’évolution des sols sous les changements climatiques prévisibles et de développer des techniques de conservation des sols qui permettront de contrôler les impacts de ces changements et d’assurer la productivité des sols agricoles du Québec et de l’Ontario, particulièrement dans les régions où les cultures sont présentement marginales, mais appelées à s’intensifier.

Objectif(s)

  • Mieux comprendre l’évolution et la variabilité spatiale des indicateurs de santé des sols sous l’effet des changements climatiques. Pour y parvenir, les structures spatiale et temporelle des propriétés du sol reliées à la matière organique seront analysées en utilisant des bases de données d’analyse de sols (provenant de laboratoires privés), du climat et de l’affectation des terres. Différentes approches de modélisation par apprentissage automatique et déterministe, à l’échelle du Québec et de l’Ontario, seront utilisées.
  • Des paramètres de la qualité des sols, comme la stabilité structurale et l’érodabilité des sols, seront dérivés des teneurs en matière organique du sol modélisé. Des parcelles instrumentées pour mesurer l’érosion sous l’effet de pluies simulées seront utilisées pour vérifier et pour démontrer la capacité des mesures actuelles de conservation des sols préconisées pour contrer les effets de la dégradation des sols sous l’effet des changements climatiques et sous l’effet de l’intensification de l’usage des terres.

De 2018 à 2021

Durée du projet

Grandes cultures

Secteurs d'activité

Santé des sols

Service

Ce projet contribuera à permettre la production agricole dans des régions actuellement peu exploitées.

Partenaires

Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec | Université du Québec à Chicoutimi | Université de Guelph | Ouranos

Cela pourrait vous intéresser

2017-2020 • Grandes cultures

Validation des indicateurs de santé des sols comme outils de prédiction de fourniture en azote des sols pour des recommandations en engrais azotés plus justes

Projet visant à définir un modèle de prédiction de fourniture en azote du sol en se basant sur certains indicateurs biologiques de santé.

Chercheure : Christine Landry

En savoir plus sur le projet

Christine Landry
2015-2016 • Grandes cultures

Effets des extrêmes climatiques sur la fertilisation organique en production biologique de grains

Revue de littérature, enquête afin de documenter les effets des extrêmes climatiques sur les rendements et élaboration de scénarios de cultures ou de pratiques agricoles.

Chercheur : Marc-Olivier Gasser

En savoir plus sur le projet

Marc-Olivier Gasser

Analyse coûts/bénéfices d’actions proposées afin de réduire l’apport en phosphore à la Baie Missisquoi en provenance du bassin-versant de la Rivière de la Roche

Le sous-bassin versant de la Rivière de la Roche a un des taux les plus élevés d’exportation de phosphore et de sédiments de l’ensemble du bassin de la Baie Missisquoi, laquelle interpelle particulièrement le milieu agricole. 

Chercheurs : Aubert Michaud, retraité Luc Belzile

En savoir plus sur le projet

Aubert Michaud, retraité
F