Chercheure, agr., Ph. D.
418 643-2380
poste 640
L'azote est l'élément nutritif principal du maïs et, en 2017, 448 000 ha ont été ensemencés au Québec en maïs-grain et en maïs fourrager. Les recommandations actuelles suggèrent des apports azotés entre 120 et 170 kg par hectare (Parent et Gagné, 2010), mais la dose courante d’azote serait de 200 kg et elle atteint parfois 240 kg. Le dosage apparemment excessif de l’azote est attribuable à des incertitudes quant à l’influence de nombreux facteurs comme le climat, le drainage et l’humidité du sol, les besoins des hybrides, les rotations des cultures, le travail du sol, la compaction, le pH et la nature du sous-sol. Des modèles ont été développés pour aider à évaluer la dose optimale d'azote à appliquer en post-levée à partir de différents paramètres. Ces modèles sont plus ou moins précis, car ils ne tiennent pas compte de la santé des sols dans leurs calculs. Effectivement, le degré de dégradation d'un sol influence sa teneur en eau, sa microbiologie et le développement racinaire. Il apparaît donc essentiel d'intégrer ce facteur dans les modèles de gestion de l'azote.
De 2019 à 2023
Durée du projet
Grandes cultures
Secteurs d'activité
Gestion des matières fertilisantes
Service
Ces travaux limiteront la fertilisation excessive observée chez plusieurs producteurs de maïs.
Groupe PleineTerre
La démarche du projet repose sur des mesures en continu des hauteurs de la nappe d'eau au champ, des exportations d'eau et des flux de sédiments, d'azote et de phosphore au drain de quatre champs en production de grandes cultures.
Chercheur : Aubert Michaud, retraité
Le projet propose d’identifier et d’intégrer des indicateurs biologiques aux outils d’aide à la décision pour conserver la santé et la productivité des sols et les cultiver selon des systèmes de production durables.
Chercheur : Richard Hogue
Le but de ce projet était de développer des techniques afin de contrôler efficacement le niveau de la nappe d’eau dans des bassins de culture de sphaigne. Pour y arriver, des systèmes d’irrigation souterraine ont été mis en place sur différents sites expérimentaux.
Chercheur : Stéphane Godbout