Chercheure, agr., Ph. D.
418 643-2380
poste 640
Le carbone labile (actif) provient principalement des ajouts récents de matières organiques. Il inclut le carbone de la biomasse microbienne, la matière organique particulaire et les glucides du sol (hydrates de carbone). Il est très sensible aux changements de régies de culture, est la source majeure de nourriture (énergie) pour les microorganismes du sol et serait un très bon indicateur de fertilité d’un sol. Les amendements organiques ayant un indice de stabilité biologique plus faible apportent davantage de carbone labile au sol (ex. engrais verts, fumier de volaille granulé (type actisol), lisiers). Les résultats de précédents essais comparatifs avec des engrais verts sont particulièrement percutants. En effet, malgré un contenu estimé en éléments fertilisants parfois très faible, leur apport réel mesuré est beaucoup élevé que l'estimation initiale. Ces résultats s’expliqueraient par l'apport important de carbone labile au sol par l'engrais vert, stimulant ainsi la vie microbienne et la minéralisation par le fait même. D’autres études démontrent également que le carbone actif joue un rôle dans la disponibilité du phosphore. Effectivement, le carbone labile utiliserait les mêmes sites de fixation que le phosphore dans le sol. Ainsi, un apport en carbone labile déménagerait une quantité de phosphore vers la solution du sol, le rendant de nouveau disponible pour l'assimilation par les plantes en croissance.
De 2019 à 2020
Durée du projet
Production maraîchère, Production fruitière, Grandes cultures
Secteurs d'activité
Gestion des matières fertilisantes, Santé des sols
Services
Ce portrait de la situation du carbone au Saguenay–Lac-Saint-Jean pourrait être reproduit dans l'ensemble du Québec.
Groupe multiconseil agricole Saguenay–Lac-Saint-Jean
Projet visant à réaliser des fiches techniques sur les principaux ennemis naturels des ravageurs des cultures maraîchères au Québec.
Chercheure : Célia Bordier
L'accroissement de la productivité des systèmes de production de pommes de terre et la préservation de la qualité des sols nécessitent une meilleure connaissance des interactions entre les propriétés biologiques, physico-chimiques et agronomiques des sols cultivés sous divers environnements.
Chercheur : Richard Hogue
Le présent projet souhaite conjuguer l’efficacité du goutte-à-goutte et du « fractionnement multiple de l’azote » afin de diminuer la dose totale d’azote apportée par unité de pomme de terre produite et d’offrir des alternatives économiques et environnementales avantageuses à la régie usuelle.
Chercheur : Carl Boivin