Chercheure, agr., Ph. D.
418 643-2380
poste 640
Au Québec, la production biologique de pommes de terre ne représente que 0,3 % des superficies (CARTV 2012). Une consultation récente auprès de plusieurs producteurs et conseillers agricoles a fait ressortir qu'il n'y a pas de régie de fertilisation en azote établie, performante, présentant un bilan équilibré en phosphore. Les besoins en azote de la pomme de terre étant élevés, l'usage des engrais de ferme entraîne une saturation en phosphore du sol et leur usage devient très restreint en sol riche en phosphore. Ce problème est renforcé dans le cas de la pomme de terre puisque les fumiers frais sont proscrits (risque de gale) et que leur compostage diminue leur azote efficace et concentre le phosphore. Les fientes de poule granulées offrent une alternative puisqu'elles sont riches en azote efficace, mais elles sont coûteuses et aussi riches en phosphore. Il existe donc un grand besoin de tester l’usage d’engrais verts comme source principale d'azote, lesquels contribuent aussi au maintien de la qualité des sols et à la lutte aux mauvaises herbes. Une régie validée de fertilisation azotée aidera à la transition et l'expansion du secteur bio, ce qui est en accord avec la Stratégie de croissance du secteur biologique (MAPAQ).
De 2016 à 2019
Durée du projet
Production maraîchère
Secteurs d'activité
Gestion des matières fertilisantes
Service
Les engrais verts en culture de pommes de terre contribuent au maintien de la qualité des sols et à la lutte aux mauvaises herbes.
Cultivons l'avenir II | Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec | Programme Innov'Action | Agriculture et Agroalimentaire Canada
Affiche • Christine Landry, Mylène Marchand-Roy, Julie Mainguy
Landry, C., M. Marchand-Roy, J. Mainguy, M. Paradis. 2018. « Tests de régies de fertilisation mixtes d’engrais verts et de ferme sur les rendements en pommes de terre biologique ». IRDA. IRDA. Colloque Pomme de terre 2018, Lévis, novembre 2018. TéléchargerCe projet vise à explorer et à expérimenter de nouvelles approches et façons de faire pour maintenir, développer et mettre en valeur le secteur bioalimentaire de l'Île d'Orléans en évaluant des solutions qui ont le potentiel de diminuer, voir éliminer, le déficit hydrique sur ce territoire.
Chercheurs : Carl Boivin Stéphane Godbout
La sélection d’un cultivar devrait faire partie intégrante d’une stratégie de gestion raisonnée de l’irrigation. Le projet vise à optimiser l’utilisation de l’eau en production de pommes de terre.
Chercheur : Carl Boivin